Son histoire

Le Craquant, un biscuit qui fait craquer tout le monde.

Avec sa robe de bronze, son exhalaison de caramel et son croustillant, le « Craquant de Tréguier » a su se tailler une place de choix parmi les produits régionaux.  Créée en 1999, la petite sphère a depuis fait craquer maints palets. Aujourd’hui, le craquant se décline sous 25 parfums et est présent dans 6 pays. Une success story qui fait saliver les grands de la Biscuiterie.

Tout débute avec Frédéric Adam. Après s’être fait la main dans le pétrin des plus grandes cuisines aux cotés de Fauchon, Thuriès, Veyrat… le jeune pâtissier décide de rentrer au pays. Dans ses valises, il revient avec une curiosité culinaire, découverte au musée de l’art du sucre, à Cordes dans le Tarn et Garonne.  « J’y ai découvert un biscuit composé de sucre et d’amandes. En rentrant chez moi, j’ai eu l’idée de l’adapter, d’y incorporer des algues. » Le premier craquant était né.

Dans sa petite boutique au pied de la cathédrale de Tréguier, les biscuits élaborés sous les yeux des passants font fureur.
Le pâtissier croule dès lors sous les demandes. Débordé par le phénomène, il est épaulé en 2004 par des amis d’enfance originaires de Pommerit-Jaudy. Hervé Le Merdy, entre autre, le rejoint dans l’aventure et en bon commercial saisit rapidement le potentiel du craquant.

La même année, ils installent leur atelier de fabrication dans une ancienne boucherie, rue Ernest Renan à Tréguier. Des centaines de paquets s’écoulent alors chaque jour, tandis qu’à l’échelle nationale, un gros distributeur arrose près de 1000 boutiques. 

De son côté, Frédéric Adam peaufine sa recette, à base de farine, sucre et blanc d’œuf « sans matière grasse et sans jaune d’œuf, précise-t-il, ce qui  tranche avec les traditionnels palets bretons ou autres  kouign-amann ». L’ambition est affichée : concurrencer les classiques bretons.

En 2006, il s’y emploie en incorporant du caramel au beurre salé dans ses biscuits. Les ventes explosent. La petite unité de fabrication devient exiguë. Ils investissent alors en 2009 à Pleudaniel dans un laboratoire de fabrication de  400m2 adossé à une boutique de 200 m2. 

La production s’emballe, huit salariés à l’emballage et un chef de production sortent alors près de 3000 paquets par jour. De leur coté, Frédéric et Hervé ont l’idée géniale d’assaisonner leur Craquant à partir de produits régionaux. « Ce sont les clients eux-mêmes qui nous donnent les idées, après le pâtissier n’a plus qu’à les adapter. » explique Hervé le Merdy.

Ainsi sur la Côte d’Azur, le craquant devient provençal et se parfume d’orange, de citron ou de figue. Dans les Alpes, il est au Génépi, à la Chartreuse verte, aux myrtilles. Alors qu’en Normandie, il a des saveurs de Pommeau. Une recette qui à coup sûr risque de faire craquer un maximum de monde. 


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